(2 Tomes )Le livre de M.DAHAK est à l'évidence une somme, mais il n'est pas que cela. Loin de se borner à juxtaposer les positions adoptées par les divers pays arabes durant la 3 ème Conférence sur le droit de la mer, il suit une approche globale qui permet à l'auteur, et au lecteur, de conserver à l'esprit les traits majeurs qu...
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(2 Tomes )Le livre de M.DAHAK est à l'évidence une somme, mais il n'est pas que cela. Loin de se borner à juxtaposer les positions adoptées par les divers pays arabes durant la 3 ème Conférence sur le droit de la mer, il suit une approche globale qui permet à l'auteur, et au lecteur, de conserver à l'esprit les traits majeurs qui caractérisent les attitudes du monde arabe face à une série de problèmes qui le concerne au premier chef.Ces attitudes ne pouvaient être identiques. Ces diversités ne sont pas à imputer aux divisions qui opposent ces pays dans les secteurs de la politique internationale. Elles résultent de raison objectives. Le nouveau droit de la mer est un droit situationnel. C'est dire que les intérêts d'un Etat sont déterminés par des circonstances géographiques qui commande ses rapports avec le milieu marin. L'étendue du littoral, la direction générale de ses côtes, la présence d'îles étrangères à proximité de ses rivage, la richesse ou la pauvreté des eaux adjacentes en espèces vivantes ou en ressources minérales, autant de faits, parmi bien d'autres, qui le conduiront à définir ses position dans une négociation. L'idéologie, les valeurs culturelles n'interviennent dans cette démarche qu'à un plan second, pour créer un meilleur climat entre ceux qui s'y rattachent en commun, mais la nature est là qui donne à l'Etat une certaine situation maritime ou océanique.A la Conférence, certains comme l'Algérie, siégeaient au groupe des Etats géographiquement désavantagés, d'autre au groupe des Etats côtiers. Certains disposent de voies historiques comme la Tunisie. d'autre, comme le Maroc, sont riverains de détroits. On pourrait multiplier les références de ce type...